Année : 2022

Maureen Jenkins, diplômée de l’IUT Paris – Rives de Seine et médaillée !

Maureen Jenkins n’est pas une étudiante comme les autres. Capitaine de l’Équipe de France de natation synchronisée, elle est diplômée d’un DUT Information – Communication de l’IUT de Paris – Rives de Seine. Trois fois médaillée en quelques mois aux championnats du monde et d’Europe, elle revient sur ses années à l’IUT et nous parle de ses projets à venir.

Une année de médailles

2022 a été une très belle année pour la capitaine de l’Équipe de France féminine de natation synchronisée. Après avoir remporté la 4e place aux championnats du Monde en juin dernier et la 3e place aux championnats d’Europe aux épreuves technique, libre et highlight par équipe, Maureen Jenkins se prépare déjà pour les Jeux Olympiques de 2024.
La natation synchronisée, c’est pour elle une vraie passion qu’elle pratique depuis 15 ans, et les JO, « un rêve de petite fille ».

Concilier vie d’athlète et vie étudiante

Pour Maureen, les études sont tout aussi importantes que la natation synchronisée. À l’IUT, elle a eu la chance de pouvoir bénéficier d’aménagements pour ses études et effectuer son DUT Information – Communication parcours Publicité en 3 ans, ce qui lui a permis de concilier vie d’athlète et vie étudiante. Avec 40h d’entraînement par semaine, la natation synchronisée est une discipline très exigeante et perfectionniste : « le maître-mot de ma vie, c’est l’organisation ».

Quand elle repense à sa formation à l’IUT, Maureen voit ses études et la natation synchronisée comme complémentaires : « En tant que capitaine d’une équipe de 14 filles, mes cours à l’IUT m’ont beaucoup aidé à communiquer et à manager mon équipe ». Et de la même manière, la natation synchronisée a appris à Maureen la rigueur, l’organisation et le perfectionnisme.

« Malheureusement notre sport n’est pas très médiatisé, donc c’est à nous de créer du contenu et essayer de toucher un maximum de personnes ».

Objectif 2024 : les Jeux Olympiques de Paris

« Les trois dernières médailles nous donnent vraiment envie d’aller chercher un podium à Paris ». Après une courte pause à la suite des championnats d’Europe, Maureen reprend déjà les entraînements avec pour objectif les Jeux Olympiques de Paris de 2024 : « Ça demande beaucoup de sacrifices […] je n’ai pas la même vie que des étudiants classiques mais c’est un rêve que j’ai depuis toute petite ».

Après les JO 2024, Maureen envisage de reprendre ses études et sa vie professionnelle.

L’IUT Dijon-Auxerre garde le contact avec ses anciens

Depuis le 29 mars 2022, l’IUT structure son réseau d’alumni autour de la plateforme Datalumni et en un mois, le réseau réunit déjà 1250 personnes de tous les départements de l’IUT.

Plus qu’un simple annuaire d’anciens, cette plateforme permet aux étudiants de nouer des liens avec les anciens étudiants de leur filière, soit par le biais de conversations directes soit par le choix d’un mentor qui pourra les accompagner dans leur entrée dans la vie active.

Outil pédagogique, cette plateforme permettra de sensibiliser les étudiants à l’importance du réseau et leur permettra de commencer la construction du leur.

La plateforme héberge également un job-board sur lequel les entreprises partenaires de l’IUT peuvent déposer leurs offres de stage, alternance ou emploi. 117 offres ont déjà été déposées dont 33 par les 24 premiers recruteurs à avoir créé leur compte.

Enfin, elle permet aux alumni de signaler s’ils souhaitent témoigner auprès des classes voire même enseigner.

Ekotek : le compacteur broyeur pour un festival impec’ !

Quatre étudiants du département GMP de l’IUT du Limousin gagnent un prix pour leur compacteur broyeur unique.

Les Challenges, organisés par l’ALC (Association Limousine des Challenges), sont des concours de créations d’entreprises fictives qui visent à faciliter la perception, la compréhension et l’intégration des jeunes dans les milieux socio-professionnels vers lesquels ils vont s’orienter.

Lors la finale départementale du Challenge Étudiants en Haute-Vienne, quatre étudiants du département Génie Mécanique et Productique, Guiliane Bregeat, Ludovic Riuz, Paul Vichery et Laurine Vironneau, ont gagné le prix du Développement Durable avec le projet EKOTEK. Les lauréats sont maintenant qualifiés pour la finale régionale des Challenges qui aura lieu le jeudi 2 juin 2022 à Limoges.

Ekotek c’est un projet visant à réduire, trier et optimiser la collecte des déchets lors des festivals par la création d’un compacteur broyeur unique. La prochaine étape pour les étudiants sera le test en situation réelle dans un festival les 29 et 30 juillet 2022 à Caen. Pour cela, ils organisent une collecte de fonds qui servira pour l’acheminement du prototype juqu’au festival.

  > Pour soutenir le projet, c’est ici : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/ekotek

  > Vidéo Youtube : https://youtu.be/7JacWBcMZj0

Technologies 2030 : l’ADIUT fait 22 propositions

Avec la création récente du Bachelor universitaire de technologie, le B.U.T., les IUT sont en mesure de faire face aux défis des 10 prochaines années en plaçant la technologie au cœur des territoires. Notre proposition est ainsi le fruit de cette ambition : la formation supérieure technologique publique, c’est la réussite au service des territoires.

Retrouvez les 22 propositions ici

Dernière édition du challenge de la pub/com

La boucle est bouclée. Les étudiants de deuxième année de DUT options Publicité et Communication des organisations de 11 IUT se sont réunis à Besançon pour la 26e et dernière édition du challenge, né dans la capitale comtoise. A partir de l’année prochaine, ces deux options de B.U.T. donneront lieu à des challenges distincts. Retour sur une épreuve symbolique et haute en couleur.

Du 13 au 21 mars, les étudiants ont travaillé dans leurs IUT respectifs pour élaborer une stratégie de communication pour un commanditaire peu connu : Club Mate. Cette marque de boissons à base de maté dispose déjà d’une communication innovante mais est assez peu connue du grand public. Les groupes d’étudiants ont donc travaillé pour établir une stratégie la plus créative possible, tout en respectant un cahier des charges et un budget établis au plus près de la réalité d’une agence de communication. Après les finales régionales, ce sont 11 équipes issues des IUT de Besançon, Bordeaux, Caen, Lannion, Le Havre, Nancy, Nice, Paris Descartes, Paris Montreuil, Rodez et Tours qui ont peaufiné leur stratégie avec leurs enseignants en vue de la finale nationale.

La finale

Le 25 mars, l’IUT Besançon-Vesoul accueillait donc près de 200 étudiants venus des 4 coins de la France, chaque équipe étant accompagnée de ses supporters. L’ordre de passage a été tiré au sort à 8h le matin, les premiers avaient alors un peu plus d’une heure pour se préparer. Grâce à un système de retransmission vidéo mis en place en collaboration avec le Centre de télé-enseignement universitaire, les étudiants ont pu assister en direct à la finale, qu’ils soient installés dans le deuxième amphithéâtre de l’IUT ou dans leur IUT d’origine.

A partir de 9 heures, les choses sérieuses commencent. Le jury fait son entrée : Nicolas Dechambre(fondateur et business manager – Club Mate France), Agathe Pageaut (marketing & communication manager – Club Mate France), Mélissa Beaufils (consultante en stratégie de communication / social media – Los Production), Jade Broquaire (responsable communication et production de contenus – L’Institut Artline) et Pierre-Yves Bonniau (agent d’artistes et fondateur de TS Agency) vont écouter les présentations des étudiants et les questionner comme ils le feraient avec une véritable agence de communication.

Durant toute la journée, les présentations s’enchainent : les étudiants ont des stratégies, des angles et des concepts différents. Le jury prend son rôle très à coeur et pose parfois des questions très pointues. Certains étudiants sont déstabilisés, d’autres défendent leur concept bec et ongles. Les idées fusent, les étudiants sont stressés mais cette finale est un symbole pour eux : c’est l’aboutissement de leur DUT, de plusieurs semaines de travail sur un concept tout droit sorti de leur imagination, le tout devant des professionnels de la communication et leurs amis et homologues.

L’ambiance est bon enfant dans l’IUT. Le groupe de projet tutoré du département Information communication en charge de l’organisation de cette finale a tout prévu pour occuper les étudiants avant ou après leur passage devant le jury. Grâce à un partenariat avec la ville de Besançon, tous ont pu se détendre devant des jeux d’arcades, une partie de jeu vidéo avec casque de réalité virtuelle ou participer à un concours pour gagner des places pour le festival Détonation. Les étudiants organisateurs avaient également prévu un espace pour que chacun puisse laisser un petit mot et un atelier de préparation mentale animé par Michaël Chabod (hypnothérapeute).

Les résultats :

Une fois les onze équipes passées, le jury s’est retiré pour délibérer.

L’attente fut longue pour les participants, malgré les animations prévues : tours de magie, chant, danse et ambiance discothèque. Au retour du jury, l’amphithéâtre est plein et la tension est palpable.

C’est finalement l’IUT de Tours avec l’équipe Com’ing qui remporte cette dernière édition. L’équipe Canopée Gate de l’IUT de Nice Côte d’Azur occupe la deuxième place du podium et les Kolibris de Besançon ferment la marche avec une très belle troisième place.

Le jury ne manque pas de saluer la qualité du travail fourni par l’ensemble des équipes. La tension peut enfin retomber. Les étudiants profitent d’une soirée aux Ateliers pour décompresser et se forger les derniers souvenirs de cette ultime édition du Challenge de la pub et de la com.

Succès pour la première édition de l’Université d’Été de l’ADIUT

Les 29 et 30 août dernier, l’ADIUT a organisé sa 1ère Université d’Été à l’IUT de Poitiers. Sur le thème du partenariat entre entreprises et IUT, cette 1ère édition a rassemblé près de 80 personnes, directeurs.rices d’IUT et entrepreneurs de la région poitevine.

Retour sur quelques moments forts

Virginie Laval, présidente de l’Université de Poitiers, a ouvert cette première édition en rappelant l’importance du rôle des IUT dans l’environnement universitaire.

Pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons et travaillons, Philippe Dessertine, économiste et professeur des universités à l’Université Paris Panthéon-Sorbonne, a tracé les grands traits de l’économie française face aux défis des grandes transitions.

L’après-midi, trois ateliers ont également été organisés :

  • Atelier 1 : La formation doit-elle être mise au service de l’emploi ? Échanges autour du livre Gouverner par l’emploi. Une histoire de l’École 42 (PUF, 2022)
    – avec le co-auteur François Sarfati, professeur des universités en sociologie à l’université d’Evry-Paris Saclay, chercheur au Centre Pierre Naville et membre du Centre d’études de l’emploi et du travail
  • Atelier 2 : Quels métiers en 2030 ? Retour sur la dernière étude prospective de France Stratégie et de la Dares
    – avec Camille Cousin, chargée d’études à la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion
  • Atelier 3 : Comment réindustrialiser les territoires ? L’action de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
    – avec Jean-Baptiste Gueusquin, directeur par intérim du programme « Territoires d’Industrie » à l’ANCT

Pour conclure la première journée, Thomas Courbe, directeur général des entreprises au ministère de l’Économie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique, est intervenu sur le rôle de l’État dans l’économie de demain et l’importance du partenariat entre des acteurs de l’enseignement supérieur et du monde entrepreneurial dans le défi de la compétitivité.

La deuxième journée de l’Université d’Été a commencé par une intervention de Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement France 2030 et Christian Redon-Sarrazy, sénateur de la Haute-Vienne, rapport de la mission d’information sénatoriale « Excellence de la recherche ». Lors de leurs interventions, ils ont rappelé les trois impératifs pour réussir la réindustrialisation de la France : la formation des jeunes, le développement des compétences et l’innovation. Trois défis que l’enseignement supérieur et la recherche doit se saisir, avec l’aide des entreprises.

Un focus sur le mécénat de compétences a clôturé l’Université d’Été avec Franck Bordas, président de l’UNPIUT, Jean-Michel Lefaure, président de la Fondation nationale des IUT, Gaëtan Masson, DRH France de Saft, Laurent Milland, directeur de l’IUT de Poitiers-Niort-Châtellerault & président de la Commission Pédagogie de l’ADIUT.

À la suite de cette dernière conférence, la Fondation Nationale des IUT et SAFT France ont signé une convention de mécénat de compétences.

L’Assemblée des Directeurs des IUT tient à remercier l’ensemble des intervenants et des participants de cette première édition de son Université d’Été. Un remerciement particulier à l’équipe organisatrice de l’IUT de Poitiers.

À l’année prochaine ! ????